Laurent Nicollin : “J’espère qu’avant l’été on pourra déposer le permis du nouveau stade”

Le président du Montpellier Hérault Sport Club, Laurent Nicollin, a répondu aux questions des supporters lors d’un moment d’échanges au centre d’entrainement de Grammont. Il a notamment évoqué le sujet épineux du Stade Louis Nicollin.

“C’est tout un tas de documents, de papiers et de procédures qu’il faut faire. C’est la France, c’est long. Là, on doit refaire encore des papiers, il faut justifier, ils sont allés visiter le terrain. Donc j’espère que fin juin on pourra poser le permis. Après, le problème c’est que le permis dure 6-7 mois, s’il n’y pas de recours. Mais bon, il y aura 2 ou 3 recours, sinon ce n’est pas marrant. Ca avance. Il y a quand même une volonté politique d’avancer. Le Maire a la volonté d’avancer. Les terrains ne sont pas à moi, les terrains sont à la Métropole, enfin à la SERM. Il faut bien les racheter. J’espère qu’avant l’été on pourra déposer le permis, si on m’y autorise. On est pas à l’abri qu’on me dise : ‘il ne faut pas le déposer au mois de juillet  parce que c’est fermé’ et qu’il faut peut être le déposer qu’en septembre”. Après, le jour où tu attaqueras les travaux, tu te dis qu’on en aura pour un an et demi ou deux ans, ça peut aller vite (…) Pour l’instant, on est à la Paillade, on en est très heureux. C’est le lieu où on a grandi. Pour donner un nouveau souffle au cœur, tu sens qu’il faut partir sur autre chose. Ce n’est pas de guetter de cœur qu’on va faire des crédits à la banque, qu’on va mettre des sous de partout. Je pense qu’il faut un nouvel outil (…) Ca ne va pas être facile au début même moi le premier. Après on va créer quelque chose. Je pense que chacun va trouver de nouvelles habitudes (…) Je pense qu’avec le nouveau stade, on devrait avoir beaucoup plus de monde puis avoir une autre clientèle aussi. Un stade plus familial (…) C’est un lieu de vie qui peut créer des moments d’échanges où qu’on soit tous ensemble. Même si on aime notre quartier, on ne peut pas faire tout ça à la Paillade malheureusement. On ne peut pas se voiler la face. C’est la réalité. A la fin du match pour partir, c’est un enfer et encore moi j’ai de la chance on m’ouvre la barrière donc je passe sur le côté mais quand je vois le parking du marché aux puces et l’avenue tout est bloqué je le reconnais. Ce n’est pas facile, mais il faut créer autre chose, c’est vital pour le club.