Fodé Koïta : “Mon parcours au MHSC a été un pur bonheur” (exclu MhscOnAir)

Durant cette période difficile pour le football français à cause de la pandémie liée au coronavirus, Fodé Koïta accepte de répondre aux questions de MHSC OnAir dans un entretien exclusif. L’ancien attaquant du Montpellier Hérault Sport Club , se confie sur différents sujets. Le confinement, son arrivée au Kasimpasa, ses années passées au MHSC, ses meilleurs souvenirs au sein du club pailladin et avec Louis Nicollin… Il nous dit tout !

Bonjour Fodé, pour commencer, question basique, comment vas-tu ?

Bonjour, ça va très bien j’espère que vous aussi.

En ce moment, la France est en confinement. Le football est à l’arrêt. Comment se passent tes journées ? Tu arrives à t’occuper ?

Je pense que c’est un peu comme tout le monde. C’est un peu difficile. Les journées se suivent et se ressemblent mais j’essaye de rester en forme. Je m entraîne tout les jours.

As-tu un programme de sport à respecter pour te maintenir en forme ? Si oui, de quoi s’agit-il ?

Oui, j’ai un programme personnel à base de course foncier et de renforcement musculaire .

Tu es un joueur de Kasimpasa depuis janvier 2016, comment s’est passé ton intégration ? La découverte du championnat turc ?

C’était difficile au début avec le changement catégorique de culture mais c’est très enrichissant. Je ne regrette rien au niveau du championnat. C’est une belle surprise !

A la fin de ton contrat, comptes tu poursuivre ta carrière dans le championnat turc et plus particulièrement à Kasimpasa ?

Je ne sais pas encore ce que l avenir nous réserve surtout avec ce qui se passe en ce moment dans le monde mais je me plaîs bien à Kasimpasa.

Tu es formé au MHSC, comment es-tu arrivé à Montpellier ? Comment as-tu été contacté ?

Je suis arrivé à l’âge de 12,5 ans de la région parisienne. C’était Serge Delmas et Monsieur Jean-Christophe recruteur à l époque qui m’avaient repéré.

Tu fais partie de la génération dorée du MHSC (aux côtés de Cabella, Belhanda, Stambouli, Martin), vous étiez une génération invincible dans les catégories de jeunes. Comment as-tu vécu cette période ?

Ça a été une magnifique période pour ma part sur et en dehors du terrain. L’équipe était tout simplement fantastique. Ce n’était que du bonheur d’être avec ce groupe de potes.

Lorsque le MHSC remporte la Coupe Gambardella en 2009, tu ne peux pas disputer la finale car tu es blessé à la malléole, quel sentiment as-tu éprouvé lorsque vous brandissez le trophée ? (Il faut se rappeler que tu as été un grand artisan de ce magnifique parcours car tu avais inscrit près de huit buts durant la compétition)

C’était très difficile en tant que compétiteur. En plus, être le meilleur buteur de l équipe et ne pas jouer la finale, cela a été très dur pour moi mais au final on l’a gagné j’étais content.

Malgré ton départ en prêt à Lens au mercato hivernal (saison 2011-2012), tu es devenu champion de France 2012 avec ton club formateur, quel sentiment as-tu ressenti lorsque le MHSC a été sacré à la surprise générale ?

C’était magnifique même si je n’y ai pas contribué comme les autres mais ça reste une fierté quand même.

Pour revenir sur ton départ en prêt à Lens, pourquoi es-tu parti à Lens alors qu’en fin de mercato tu commençais à avoir un peu de temps de jeu ?

Je pense que j’étais vraiment presser cetais une erreur de ma part avec le recule j’aurai dut être plus patient mais c est comme sa le football.

Tu quittes définitivement le MHSC le 31 août 2013 pour rejoindre le SM Caen, pourquoi as-tu quitté la paillade ?

J’ai quitté le MHSC parce qu’à l’époque je ne sentais plus la confiance du club à mon égard. Des joueurs qui étaient là à l’époque n’étaient pas forcément meilleurs que moi mais le coach a manqué d’honnêteté mais c est du passé.

Quel est ton meilleur souvenir avec le MHSC ?

Au MHSC, je n’ai pas un meilleur souvenir en particulier. Tout mon parcours a été un pur bonheur. Toutes les personnes que j’ai rencontré ont été magnifique avec moi. Je regrette seulement la fin parce que je suis persuadé que j’aurai pu avoir une autre carrière professionnelle avec le MHSC.

Quel lien avais-tu avec Louis Nicollin lors de ton passage à Montpellier ?

Un lien très particulier pas seulement avec Louis mais avec toute la famille Nicollin. Ils ont une place particulière dans mon cœur pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.

Es-tu toujours en contact avec des dirigeants et/ou joueurs du MHSC ? Si oui, lesquels ?

Oui, je suis encore en contact avec quelques joueurs comme  Vitorino Hilton et des dirigeants notamment Frédéric Garny.

En tant que joueur formé à La Paillade, tu te verrais finir ta carrière à Montpellier ?

Ça serait magnifique de commencer et de finir ma carrière dans mon club. L’histoire se terminerait comme un compte de fée.