Laurent Pionnier a peur pour le futur du football féminin

Dans une interview accordée au Midi Libre, l’ancien gardien du Montpellier Hérault Sport Club et actuel chargé de mission juridique au sein de l’UNFP, Laurent Pionnier, craint que la pandémie de coronavirus ralentisse le développement du foot féminin mais il ne voit pas les clubs professionnels supprimaient leurs investissements envers les sections féminines.

“C’est une des craintes. C’est certain. Si les championnats professionnels ne se terminent pas, les clubs vont avoir moins de rentrées financières et il y aura un manque à gagner. Ce pourrait être catastrophique. Mais je doute que ce soit dans l’intérêt des clubs pros de couper court à tout ce qu’ils ont investi dans le football féminin jusqu’à présent. Cela a mis du temps pour que leurs investissements payent et ça anéantirait tous leurs efforts alors que l’engouement télévisuel surtout, est de plus en plus important. En termes d’image et de retombées économiques, les clubs donneraient un mauvais signal. Le contre argument, c’est qu’investir dans le foot féminin coûte moins cher que dans le foot masculin et ça peut aussi compter par les temps qui courent, sur les décisions des marques qui sponsorisent le football, quand la vie va reprendre.”