Son arrivée à Montpellier, Louis Nicollin, les Bleus… Benjamin Lecomte s’est confié

Dans une interview accordée à So Foot, le gardien de but du Montpellier Hérault Sport Club, Benjamin Lecomte, s’est livré concernant plusieurs sujets, dont son arrivée au MHSC, sa brève relation avec Louis Nicollin, et son envie de porter le maillot de l’équipe de France.

Arrivée le 29 juin 2017 dans l’Hérault en provenance du FC Lorient, Benjamin Lecomte souhaitait dès le départ imposer son style, afin de se démarquer des portiers formés à la Paillade, présent depuis de nombreuses années au sein de l’effectif montpelliérain. Sa bonne humeur était également la bienvenue dans une ambiance assez maussade selon ce qui lui avait été rapporté. « C’était un challenge pour moi. Il faut savoir que quand t’as un club qui forme aussi bien ses gardiens, ce n’est pas évident d’arriver de l’extérieur. Par rapport aux échos que j’ai pu avoir, avant que j’arrive, l’ambiance de travail entre les gardiens n’était pas géniale. Et moi, j’arrive, j’impose mon truc. Je suis très joyeux, mais ça n’empêche que je travaille. »

Le jour de son transfert à Montpellier, l’ancien lorientais n’a pas eu la chance et le privilège de rencontrer le mythique président, Louis Nicollin, qui a malheureusement succombé à un malaise cardiaque et qui s’en est aller à l’âge de 74 ans. Une arrivée difficile pour le joueur de 26 ans, qui regrette profondément le décès de Loulou, avec qui il n’aura pu discuter que quelques minutes au téléphone avant son débarquement dans le Sud. « Je l’ai eu au téléphone la veille de son décès. Il était au restaurant avec son fils. Ma signature était prévue le lendemain matin, je devais le voir le week-end suivant… Je ne vais pas entrer dans les détails parce que c’est un souvenir personnel. Il m’a dit qu’il était vraiment très content que je vienne dans son club et qu’il souhaitait me rencontrer parce qu’il aimait particulièrement ce que je dégageais. Malheureusement, je n’ai pas eu cette chance. Ça fait partie de mes regrets parce que si je venais dans ce club, c’était justement pour rencontrer ce genre de personne, amoureuse du club. On ne peut pas dire que je sois arrivé au bon moment… J’espère vraiment que de là-haut, il sera fier de nous à la fin de la saison », a-t-il déclaré avec beaucoup d’émotions.

À l’approche de la Coupe du Monde en Russie, le portier pailladin, qui réalise jusqu’à présent une saison pleine sous les couleurs Orange-et-Bleu, pense à l’équipe de France, et rêve de porter le maillot tricolore dans les mois à venir. Hormis les trois gardiens présents en tête de la liste de Didier Deschamps, le dernier rempart formé aux Chamois Niortait n’a, selon lui, rien à envier à ses concurrents, que ce soit Benoît Costil, ou encore Stéphane Ruffier. « Si tu es sélectionné, je pense que tu en es informé avant par une pré-sélection. Moi, ça n’a pas été le cas. Je n’attendais rien de la liste, mais si tu me demandes si je regarde avec intérêts les matchs de l’équipe de France, oui, comme toujours », a-t-il indiqué. « Hormis l’expérience, je ne sais pas ce qui me sépare d’eux. Les compétitions européennes, par exemple, c’est ce qui me fait défaut. Mais je ne me dis pas que je mérite quoi que ce soit. Je travaille pour être le plus performant possible. Et puis, si l’équipe de France doit arriver, elle arrivera. »