Dans une interview accordée au Journal L’Alsace, l’entraîneur des U19 Nationaux du Montpellier Hérault Sport Club, Frédéric Garny, est revenu sur son arrivée en tant que formateur du club pailladin grâce à la promesse tenue par Louis Nicollin. « Lorsque j’ai quitté le FC Mulhouse en 2008, j’ai appelé Louis Nicollin (l’emblématique président de Montpellier de 1974 à son décès le 29 juin 2017). Huit ans plus tôt, à mon départ du MHSC (où il a joué de 1997 à 2000), il m’avait dit : ‘’Quand tu arrêteras ta carrière, téléphone-moi. Tu reviendras à la maison.’’ Dans le foot, ce genre de promesse reste souvent sans lendemain. Pas avec Loulou. Le lendemain, j’étais chez lui, au Mas, et il m’a engagé. Pendant deux ans, j’ai fait mes armes comme adjoint de Ghislain Printant avec la réserve. J’ai ensuite eu en charge la préformation, avant les U16 durant deux saisons, puis les U19. »
Vainqueur de la Coupe Gambardella 2017, champion de France 2018 et vice-champion 2019 (avec une participation à la Youth League européenne), Fred Garny poursuit « En 2000, je n’ai pas vraiment cru à sa promesse. Mais lorsque je suis allé le voir en 2008, j’ai eu l’impression qu’il me l’avait faite la veille. Rien n’avait changé. J’ai alors pensé : ‘’Pourquoi moi qui n’ai joué à Montpellier que trois ans ?’’ Je suis Alsacien à la base, pas Montpelliérain. Il a dû voir en moi des valeurs dans lesquelles il se retrouvait. De mon côté, j’avais été influencé par certains de mes coaches, Angel Marcos (à Niort) et Jean-Marc Furlan (à Troyes). Ils m’ont donné le goût de la transmission. Je voulais former des jeunes. La promesse qu’a tenue Loulou à mon égard résume Montpellier. Même s’il n’est plus là, ça reste un club familial, dans lequel des vertus comme le courage, l’esprit pailladin des débuts se transmettent de génération en génération. C’est pour ça qu’à tous les étages du MHSC, il n’y a presque que des anciens. »
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