L’interview terroir de Nicolas Cozza

So Foot a réalisé un entretien touchant sur le défenseur central montpelliérain Nicolas Cozza. Il évoque sa région, les Cévennes, la nature. “Je ne vais pas aller jusqu’à dire que j’étais un amoureux de la nature, mais dès mes douze ans, j’ai été amené à aller à Montpellier pour m’entraîner. Alors dès que je revenais au Vigan dans les Cévennes, c’était un bol d’air frais. Ici je me ressource, je reviens à mes racines. J’essaye de rentrer le plus souvent possible pour voir mes parents et mes grands-parents. Ça me fait du bien. J’ai tous mes amis d’enfance qui sont là, aussi. Petit, j’avais mon meilleur ami qui allait souvent à la pêche et à la chasse. C’est comme un frère pour moi, et il m’a très vite amené là-dedans avec lui. J’ai un peu moins de temps maintenant, alors tous les week-ends on joue à la pétanque. Ça c’est le sport national, ici. Puis c’est très agréable.”

Les parents de Nicolas Cozza ont toujours été à ses côtés. “Je suis fils unique, donc toute l’attention est portée sur moi. C’est clair que mes parents sont très protecteurs. Ils voient toujours le mal chez les personnes extérieures qui veulent me rencontrer. Ils font très attention à ce que tout se passe bien. Quand j’ai signé à Montpellier, ce sont eux qui me descendaient deux à trois fois par semaine pour que je puisse m’entraîner. Puis plus tard, quand je suis entré au centre de pré-formation, il fallait que j’aille en cours à Montpellier. Il a donc fallu qu’on déménage du Vigan à Montpellier. On a emménagé pendant cinq ans dans un appartement de mes grands-parents à Palavas-les-Flots pour qu’ils puissent m’accompagner tous les jours à l’entraînement et vérifier que je ne faisais pas de bêtises. À l’époque, je ne savais pas que j’allais arriver en pro, c’était vraiment un défi.”

L’international U20 français a également évoqué ses souvenirs passés avec Jean-Louis Besson, son grand-père, premier capitaine à la création du club pailladin en 1974. “Le souvenir qui me revient, ce n’est pas une discussion sur le foot, mais la première fois qu’il m’a amené à l’entraînement. Le premier de toute ma vie, j’avais 5 ou 6 ans. Je m’en souviendrai toute la vie, c’était sur le terrain d’Avèze. Ça m’avait marqué, je ne sais pas pourquoi. J’ai toujours cette image en tête où je me vois petit, avec lui qui m’amène au bord du terrain et me dit : « Allez, va jouer ! »”