Maëlle Lakrar : “Je suis bien au MHSC” (exclu MhscOnAir)

Durant cette période difficile pour le football français à cause de la pandémie liée au coronavirus, Maëlle Lakrar accepte de répondre aux questions de MHSC OnAir dans un entretien exclusif. La défenseur du Montpellier Hérault Sport Club se confie sur différents sujets. Le confinement, son arrivée au MHSC, ses années en équipe de France jeunes, son poste préférentiel… Elle nous dit tout !

Bonjour Maëlle, pour commencer, question basique, comment vas-tu ?

Bonjour, tout va bien. Donc, c’est le principal.

En ce moment, la France est en confinement. Le football est à l’arrêt depuis près d’un mois. Comment gères-tu cette situation ?

C’est difficile pour tout le monde mais je le gère très bien. Je m’occupe comme je peux et je fais surtout mon programme pour être prête à la reprise.

Comment s’organisent tes journées ? Tu arrives à t’occuper ? Es-tu rentrée chez toi ou es-tu restée à Montpellier ?

Je suis restée chez moi à Montpellier mais je ne suis pas toute seule donc c’est plus facile. Alors, je me lève vers les coups de 9h, je déjeune tranquillement. Ensuite, le matin je m’étire et l’après-midi je fais mon programme de sport. Je joue à des jeux de société, je cuisine, je fais du pain, je regarde des séries, je dessine… Je m’occupe assez bien.

As-tu un programme de sport à respecter pour te maintenir en forme ? Si oui, de quoi s’agit-il ?

Oui j’ai un programme de sport que mon préparateur m’envoie toutes les semaines. On court énormément, on ne touche pas beaucoup le ballon. Mais chaque jour n’est pas le même. On fait beaucoup d’abdominaux, de gainage. Après, je travaille mon dos et mes bras. Un jour, il peut y avoir du 15-15, un autre jour un footing de 30 minutes, un autre jour un fartlek tout dépend de la semaine et des jours. C’est bien de ne pas rester dans une routine et de ne pas avoir toujours le même programme.

Maintenant, revenons au terrain. En juillet 2018, tu as rejoint le MHSC, après avoir passé trois saisons à l’Olympique de Marseille. Pourquoi avoir choisi Montpellier ?

J’ai choisi Montpellier car c’est un très bon club, je voulais changer et évoluer car je savais qu’il y allait avoir de la concurrence et que j’allais m’entraîner avec de très bonnes joueuses c’est ce qui me plaît.

Comment le MHSC est venu te chercher ?

Le MHSC me suit depuis un petit bout de temps. J’avais déjà fait des détections quand j’étais plus jeune mais j’ai préféré aller à l’OM. Ensuite, l’OM est descendu en D2. Les dirigeants pailladins sont venus vers moi et je n’ai pas refusé. L’occasion était belle, j’ai accepté.

Après deux ans à Montpellier, tu ne regrettes pas ton choix ?

Non, je ne regrette pas mon choix, je suis bien dans ce club. Je joue moins cette année mais ce n’est pas grave. Je continue à travailler pour gagner ma place. C’est ce qu’il me plaît de me battre tous les jours à l’entraînement pour pouvoir jouer le week-end. Sinon, je vis très bien. Montpellier est une belle ville. Je vis seule dans un appartement. Je suis également en formation BPJEPS avec le club.

Tu es une joueuse élégante à voir jouer, tête levée et buste en avant, tu as d’ailleurs évolué quelquefois au poste de numéro dix à Marseille. A Montpellier, nous t’avons vu jouer dans l’axe de la défense mais aussi sur un côté. Quelle est ton poste préférentiel ?

Mon poste préférentiel c’est dans l’axe : défenseur central. Je peux voir tout le jeu. C’est un poste où il faut être assez sereine et à l’aise techniquement car une erreur en défense sur une relance peut aller au but derrière. Il faut commander ses coéquipières, je le fais bien en équipe de France jeunes et je commence à mieux gérer avec les plus grandes dans mon club. Après, ça ne me dérange pas de jouer sur un côté ou en 6. J’ai déjà eu l’opportunité de jouer plusieurs fois à ces postes.

Tu as joué avec toutes les équipes de France de jeunes, tu as été surclassée pour disputer la Coupe du Monde U20, tu as remporté l’Euro U19 l’été dernier en étant capitaine. Le prochain objectif c’est la convocation en équipe de France A ?

Ça n’a été que du plaisir de pouvoir être sélectionnée durant toutes ces années en équipe de France jeunes et surtout de porter le brassard et ce maillot. Je ne brûle pas les étapes. Je travaille tous les jours pour un jour arriver à toucher l’équipe de France A. Mais je ne suis pas pressée. Je veux finir par être championne du monde avec mes coéquipières U20 car il nous reste ce tournoi à jouer. Et, oui l’équipe de France a toujours été dans un coin de ma tête j’y pense.

Pour terminer, la saison prochaine, la troisième place de D1 Féminine sera qualificative pour la Ligue des Champions. On pourra te compter dans nos rangs pour amener la Paillade en Ligue des Champions ?

Oui, je serai là. En tout cas, je ferai tout et je donnerai le maximum aux entraînements pour pouvoir jouer les matches le week-end et amener mon équipe le plus loin possible. Et oui, pourquoi pas la qualification en Ligue des Champions en fin de saison ça serait un rêve pour moi. Le travail c’est la clé du succès.