Son enfance, ses excès, son arrivée à Montpellier… Andy Delort se livre en toute franchise !

Dans un entretien exclusif accordé au magazine France Football, Andy Delort s’est livré, en toute franchise, sur son caractère, son enfance difficile, ses excès, et ses souvenirs footballistiques, dont son arrivée au Montpellier Hérault Sport Club.

Aujourd’hui, Andy Delort à 27 ans. Mais, durant son enfance, tout n’a pas été rose. Bagarreur, hyperactif…  Le natif de Sète a évoqué l’adolescence perturbée qu’il a connu pendant l’hospitalisation de son père. « Je fais (alors) n’importe quoi. J’ai entre quinze et seize ans. C’est là qu’on commence à faire des bêtises. Mais mon père le sent. Il se bat pour revenir. À ce moment, il m’a dit qu’on allait y arriver. Un an après, je signe pour Ajaccio », avant d’être viré, puis rappelé. Pourquoi ? « À cause d’une bagarre, et aussi parce-que j’avais volé un truc à Carrefour, un jeu à 10 euros », se rappelle le buteur. « J’étais dégoûté. J’avais fait une saison de fou. »

« On parle de course-poursuite, c’est n’importe quoi ! ». En août 2018, quelques jours après son arrivée à Montpellier, l’attaquant au sang chaud a été placé en garde à vue après une altercation avec la police. « Pour le coup, ce n’est pas moi qui ai été con”, a lancé Delort. « À Toulouse, j’ai bu, j’ai conduit, j’ai déconné. Mais, à Montpellier, OK, mon collègue avait bu un peu au-dessus de la limite. On s’est fait arrêter. Mais le policier pensait qu’on était des dealers ou je ne sais quoi. Il nous a fait sortir, avec menottes, au sol. C’était très musclé, humiliant. »

« À Nîmes, je marque dans le derby, c’était un truc de fou »

C’était un rêve pour Andy Delort de rejoindre le Montpellier Hérault Sport Club. Présent sur la liste des probables recrues du MHSC depuis plusieurs années, l’attaquant a enfin réalisé son souhait en rejoignant La Paillade. Un transfert qui restera à jamais gravé dans la mémoire du guerrier héraultais. « Ici, il n’y a pas mieux, je suis chez moi, j’ai grandi avec cet emblème. Des fois, je regarde l’écusson et je me dis : “T’imagines, tu joues pour Montpellier !”. Gamin, j’ai toujours kiffé Loulou (Nicollin). Il a toujours voulu que je vienne. Quand Laurent (le Président du MHSC) m’a fait venir, ça m’a touché. À Nîmes, je marque dans le derby, à la 74′. C’était un truc de fou. J’ai failli pleurer. Ce n’était pas du hasard », a-t-il déclaré avec émotion.