Bertrand Queneutte évoque la situation de Maxime Esteve

Maxime Esteve

Dans l’émission 100% Paillade sur France Bleu Hérault, le journaliste Bertrand Queneutte a fait un point sur la situation du défenseur central du Montpellier Hérault Sport Club.

« Maxime Estève n’est jamais allé faire le pied de grue ni même allé frapper à la porte du Président en disant qu’il souhaitait partir. Jamais ca ne s’est passé comme ça. Maxime Estève a été très bon les 6 premiers mois de la première saison d’Olivier Dall’Oglio. il y a eu un emballement autour de lui et des gros clubs sont venus aux renseignements (…) Il y a eu des discussions, pas des propositions, mais des discussions avec des clubs allemands, anglais, italien également. Il y avait de vrais intérêts. Cet hiver, il y a eu la proposition de Nottingham Forrest. Le club était en difficultés financières à ce moment là… Elye Wahi on ne parlait pas encore de 40M€ mais plutôt de 15-20M€. Le club se disait : “les joueurs qui ont une valeur marchande à Montpellier : il y a Elye Wahi, Maxime Esteve, Joris Chotard. En gros les joueurs qui étaient Bankables à Montpellier.” Il y a donc eu une discussion entre un agent qui avait envie de faire évoluer son joueur et de le voir partir ailleurs et qui voyait son très gros potentiel. Maxime Estève a toujours dit qu’il était bien à Montpellier, il a toujours déclaré son amour pour Montpellier y compris lors de son interview à la sortie du match face à Strasbourg et puis tout lui tombait dessus. Et surtout, il y avait un club en face, le MHSC, qui était vendeur. Ce n’est pas Maxime Estève qui a demandé à être libéré ou qui était prêt à aller au bras de fer (…) On fait passer Maxime Esteve pour le grand méchant loup de l’histoire, qui voudrait partir et quitter son club. Je vous assure que ça ne s’est pas passé comme ça. Il n’y a pas d’ingratitude dans cette histoire, ni le club, ni le joueur. Il y a juste un joueur qui explose très vite et très tôt, des intérêts, un club qui est en difficultés financières et qui s’interrogent sur les joueurs qu’il peut vendre et qui peut remettre les comptes à zéro et un joueur qui est au milieu de tout ça et qui se dit pourquoi ne pas partir ailleurs si le club s’y retrouve, si c’est la volonté commune. Il ne faut surtout pas travestir l’histoire. »