Patricia Mirallès sur le Stade Louis Nicollin : “Choisir un autre lieu d’implantation”

Stade Louis Nicollin

La secrétaire d’état chargée des anciens combattants, Patricia Mirallès, a accordé une interview à Midi Libre au sujet du Stade Louis Nicollin. L’ancienne députée de la 1ère circonscription de l’Hérault (dont Pérols fait partie) estime qu’il ne sert plus à rien de soutenir ce projet, depuis que la Banque des territoires a nettement revu à la baisse son soutien financier. “Non, il faut qu’on fasse notre deuil de ce projet. Je le regrette d’autant plus que le MHSC, c’est mon club. Mais il faut se rendre à l’évidence. Avec le retrait de la Banque des territoires, nous sommes dans une impasse. Si on continue à travailler sur le projet actuel, on va perdre du temps et de l’argent. La famille Nicollin planche depuis 2018 sur des projets de nouveaux stades (trois en tout) et a investi plusieurs millions d’euros dans des études. Aujourd’hui, on ne peut plus se permettre de tergiverser. Il faut remettre rapidement les financeurs autour de la table, et surtout autour d’un nouveau projet. Le feu est rouge, et si on veut qu’il redevienne vert, il faut dégager davantage de financements. Et donc choisir un autre lieu d’implantation.”

Pour l’élue montpelliéraine, le Stade doit se faire à Montpellier. “À Montpellier ! C’est la seule solution viable. Montpellier est classée “station de tourisme” (depuis 2021) et peut donc accueillir un casino, ce qui n’est pas le cas de Pérols. Un casino adossé à un stade, cela attirera des investisseurs et constituera une source de revenus importante, y compris pour la collectivité. Avec le musée du sport Louis-Nicollin, et d’autres activités, le stade deviendrait un lieu de vie en dehors des matchs. Ce qui est indispensable aujourd’hui pour la survie économique du site. Je rappelle que lorsque Philippe Saurel (ancien maire) avait envisagé de construire le stade à Montpellier, le casino faisait déjà partie du projet. Revenir à Montpellier, c’est aussi le choix du cœur. Les supporters souhaitent que le MHSC y reste.”