Dans une interview accordée au média portugais zerozero, le défenseur central du Montpellier Hérault Sport Club, Pedro Mendes, qui arrive en fin de contrat en juin 2023, a chargé le secteur médical du club pailladin.
Après son opération du genou au Portugal, le joueur de 32 ans regrette d’avoir écouté le staff médical montpelliérain lors de son protocole de reprise. “Je suis en fin de contrat et je suis libre de parler, de donner mon avis, qui n’a jamais été entendu. J’ai fait un autre protocole et j’ai ressenti une douleur dans le tendon qui a été enlevé pour faire la construction du ligament. Ils ont dit que c’était normal, de ne pas m’inquiéter, que je passais tous les tests. J’allais sur le terrain, je m’entraînais avec mes coéquipiers, les rotations me faisaient peur, je sentais que je n’avais plus de force. J’avais encore mal (…) Ce personnel médical travaille selon les livres. Si le livre dit qu’à 12 semaines je dois courir, peu importe si je ressens de la douleur. Je vais courir. Les douleurs sont mentales. C’est comme à l’ancienne : « Tape du pied et ça passera. ». Ils m’ont fait croire que ces douleurs étaient dans ma tête. J’ai commencé à avoir des incertitudes, des appréhensions. J’allais m’entraîner avec ces fantômes. Je me suis dit “si Pépé a réussi à revenir à six mois et demi et que j’ai sept mois et demi, pourquoi pas ? Si c’est dans ma tête, je vais continuer à m’entraîner.”
N’ayant plus confiance dans le staff médical pailladin, l’international portugais explique être allé consulter le médecin du PSG. “Je suis allé à Paris en une journée et je suis revenu le soir, sans être en retard sur les horaires d’entraînement. Le médecin [du PSG] m’a dit : “Si tu étais joueur du Paris SG, je t’arrêterais pendant 45 à 60 jours. Tu ne peux pas jouer avec un tendon comme ça. Une rupture des ligaments croisés parce que tu n’as pas assez de force musculaire.””
Ce n’est pas la première fois que le staff médical du MHSC est remis en cause. Rolland Courbis l’avait pointé du doigt lors de son passage. La blessure de Pedro Mendes rappelle aussi les longues blessures sans trop de compréhension de Jamel Saihi ou de Garry Bocaly.
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