Morgane Nicoli, une sacrée combattante

Malgré son très jeune âge, la défenseur du Montpellier Hérault Sport Club, Morgane Nicoli (20 ans), a malheureusement connu beaucoup d’épreuves difficiles. En décembre 2013, la native de Bastia se rompt le ligament croisé du genou droit, avant de se faire opérer d’un ménisque deux ans plus tard. Pour conclure le tout, rupture du ligament croisé gauche, il y a un peu plus d’un an, en janvier 2017. « À ce moment-là, je voulais tout arrêter ! », a-t-elle déclaré dans un entretien accordé au site officiel du club héraultais. « Dans ma tête je ne voulais pas y croire, mais quand le verdict est tombé… Et puis j’ai appelé mon père et il m’a dit “Tu as mal ?” Je lui ai répondu non et il m’a rétorqué “Alors arrête de pleurer et repart au combat. La route n’est pas terminée.” En plus, Sofia Jakobsson s’est blessée quelques jours après moi et ça l’a privée de l’Euro avec la Suède. En la voyant je me suis dis que ça devait être encore plus dur pour elle de louper un tel événement et que je n’avais pas le droit de lâcher. Alors, nous nous sommes soutenues tout au long de la rééducation pour revenir. »

Plusieurs périodes très compliquées pour la française, qui a pu compter sur le soutien inconditionnel de ses proches et de son club, lorsqu’elle se demandait si le mieux pour elle n’était pas de tout arrêter. « Après tous les sacrifices que ma famille a fait pour que je fasse de ma passion mon métier, je n’avais pas le droit de lâcher. Le MHSC est la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma carrière, car je ne sais pas si j’aurais pu trouver un club qui m’a autant soutenu et fait confiance. Les trois fois où je me suis blessée, j’ai reçu un message du Président, Laurent Nicollin, le soutien de mes coéquipières, du staff… ça aide à tenir le coup. »

Crédit Photo : Montpellier HSC