Vitorino Hilton : « Le leadership ça ne s’apprend pas. Ça se gagne »

Le magazine France Football débute une nouvelle série de portraits en les consacrant aux capitaines de Ligue 1. Et c’est Vitorino Hilton le premier à débuter. Le joueur explique sa vision du rôle de capitaine

Son rôle de capitaine
«Souvent, on pense qu’être capitaine offre des espèces de passe-droit. Mais ce sont mon expérience et mon vécu qui me permettent de discuter avec le coach plus facilement. Ce n’est pas mon brassard qui joue… Les autres anciens le font aussi et ils ne sont pas capitaines. Le rôle d’un capitaine, c’est aussi d’aider l’entraîneur. Il passe par moi parfois et je transmets. C’est basique. Ce n’est pas parce que tu es capitaine que tu te retrouves à devoir faire mille choses en plus.»

Sa façon de voir le capitanat
«Vous me verrez rarement pousser des gueulantes sur un terrain. Des fois, quand on loupe quelque chose, des capitaines se permettent de crier sur les autres. Moi, je n’aime pas ça. J’essaie de faire la part des choses. Je préfère encourager mon coéquipier, à ma façon.»

Porter le brassard
«Être capitaine, ça ne te donne pas le droit d’être meilleur que les autres. Le leadership, ça ne s’apprend pas. Ça se gagne. Quand je suis arrivé à Montpellier, j’ai dit des choses parfois sans être capitaine. Après, chacun fait ce qu’il veut. L’entraîneur est dans son vestiaire et il n’est pas tout le temps avec les joueurs. Nous, on le sait, on vit tous les jours ensemble. Tu peux prendre la température. Tu le sais quand le mec arrive fatigué. Je ne me suis jamais fait prier pour dire les choses.»

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