Dans un long dossier consacré aux sportifs qui repoussent les limites du temps, le journaliste de Midi Libre, Davy Gounel, a interviewé le capitaine du Montpellier Hérault Sport Club, Vitorino Hilton. Ce dernier a tenté d’expliquer sa longévité au plus haut niveau par le fait de ne pas trop couper. “Quand on est plus jeune, on s’entraîne et on se dit que ça suffit. On se trompe. il faut faire toujours plus pour aller plus loin. Alors je m’entraîne toujours à fond et je m’arrête seulement une semaine pendant les vacances. Avant, c’était une pause d’un mois.” Il poursuit. “C’est ça, pour rester dans le rythme. Mais je suis un peu fou parfois (sourire). Au Brésil, en vacances, avec le décalage horaire, je me réveillais à 5h30 et je partais pour 20-30 minutes oui 1h30 de footing. Je ne fais pas le même effort qu’il y a vingt ans mais je le fais sans souffrance. Je m’étonne même quand je suis devant les jeunes. Ça me dit que mon corps est encore là.”
Vitorino Hilton a eu cette prise de conscience il y a une douzaine d’années. “30 ans environ. J’avais remarqué que les entraîneurs aménageaient les séances de travail physique pour les plus anciens qui restaient avec le ballon. Mais le corps a besoin d’être en activité. Si tu dois fournir un effort que tu n’as pas effectué depuis une semaine, ce sera plus dur. “
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